Fiche d’information – Activité : CANYONING

1/ Informations communes à tous les sports et activités de pleine nature
  • Notions d’environnement et d’activités à risques :
    Les sports de pleine nature sont des activités enthousiasmantes et enrichissantes mais comportant des risques liés au milieu naturel (aléas météorologiques, obstacles et mouvements de terrain, éboulements, chutes, etc.) ainsi que de risques intrinsèques à chaque activité sportive (qui varient de « bénins » à « forts » selon le niveau et le type des pratiques concernées). Ces risques sont plus particulièrement élevés dans certains sports dits « en environnement spécifique » (haute montagne, ski de montagne, escalade en terrain d’aventure, spéléologie, canyoning, kayak de rivière au-delà de classe 3, plongée sous-marine, etc.) – où le recours à un encadrement professionnel hautement qualifié est fortement conseillé.
  • Limite de responsabilité de l’encadrant :
    Le rôle premier du guide ou moniteur est de réduire les risques, sans pouvoir prétendre les supprimer totalement. Cette part de risque incompressible, concomitante à toute évolution en milieu naturel et à toute notion d’aventure, peut être la source de situations d’inconfort, de désagréments, d’incidents voire d’accidents, liés aux caractéristiques propres de l’activité et/ou à son milieu naturel d’exercice, indépendamment de toute faute de l’encadrant. Cette dimension particulière doit être prise en compte avant de contracter avec un encadrant professionnel ; le pratiquant doit ainsi assumer en connaissance de cause sa propre part de responsabilité dans la décision de s’engager dans une activité et un environnement naturel dont il ne peut raisonnablement ignorer les risques objectifs qui leur sont inhérents.
  • Précautions et devoirs du pratiquant vis-à-vis des professionnels encadrants et du groupe :
    Préalablement à toute activité, il est essentiel :
    – que le pratiquant informe ses guides ou moniteurs de son profil physique, psychologique et technique et des éventuelles précautions, restrictions et contre-indications qui en découleraient au regard de la pratique sportive (par le biais d’une fiche de renseignements fournie ou de tout autre moyen d’information adapté)
    – de bien prendre connaissance des diverses informations fournies par les professionnels encadrants pour s’équiper et se préparer au mieux.

Lors des activités sur le terrain, pour ne pas compromettre sa propre sécurité et celle du groupe, il est crucial :
– de se présenter avec l’équipement préconisé (si non fourni par l’encadrement)
– de respecter les consignes des guides ou moniteurs
– et de ne pas hésiter à demander de les préciser, au moindre doute.

2/ Informations spécifiques à l’activité « canyoning »
  • Cotations de difficulté :
    La difficulté d’un canyon en période habituelle de pratique est évaluée objectivement selon un système de cotations à 3 composantes :

    • – la difficulté verticale – cotée de V1 (très facile, sans rappel, ni corde, ni escalade/désescalade) à V7 (extrêmement difficile voire exposé)
    • – la difficulté aquatique – de A1 (très facile, sans eau ou mouvement d’eau, nage facultative,) à A7 (extrêmement difficile voire exposé, mouvements d’eau violents, sauts dangereux, etc.)
    • – l’engagement – coté par un chiffre romain de I (temps de parcours <2h, échappatoires faciles et nombreuses) à VI (temps de parcours >2 jours, échappatoires difficiles et longues)
  • Risques propres à l’activité et à l’environnement :
    • – à tout niveau de cotation, les risques classiques de la marche pédestre (chute ou faux pas entraînant foulure, entorse voire fracture) lors des phases d’approche, de progression dans le canyon et de retour, augmentés par le risque de glissade sur terrain mouillé ou moussu rencontré en canyon – contre lesquels on se prémunit par une vigilance particulière pour assurer ses pas, ainsi que par des techniques spécifiques (enseignées en début d’activité) pour prévenir ou amortir tout impact en cas de glissade ;
    • – graduellement à partir du niveau A2, les risques liés au milieu aquatique (inconfort thermique en cas de protection insuffisante, dommages légers aux sinus et tympans voire, très exceptionnellement et dans les cas extrêmes, risque de submersion voire de noyade en situation de crue) – on s’abstiendra donc de façon générale de pratiquer le canyoning par temps d’orage, a fortiori si on ne sait pas nager ;
    • – graduellement à partir des niveaux A2 et V2, les risques liés aux sauts et toboggans rocheux (glissade accidentelle, mauvaise prise d’appel, mauvaise trajectoire et/ou mauvaise réception pouvant entraîner foulure, entorse ou fracture sur terrain rocheux, ou dommages aux tympans et sinus en réception aquatique) – contre lesquels on se prémunit en n’exécutant que les sauts et toboggans autorisés par le guide ou moniteur et en respectant rigoureusement (et sollicitant si nécessaire) ses consignes et ses enseignements techniques préalables ;
    • – graduellement à partir du niveau V2, les risques liés aux passages verticaux sur corde (en cas de progression mal maîtrisée, léger risque de brûlure/dermabrasion des mains et de foulure/entorse/fracture) – contre lesquels on peut se prémunir par des gants spécifiques et par le respect strict des consignes et enseignements de l’encadrement.

Nota bene :
Toute fragilité physique ou psychologique ou toute contre-indication particulière aux difficultés et risques caractéristiques sus-cités, tout comme une incapacité à la natation, doivent être expressément indiqués au guide ou moniteur préalablement au début de l’activité (si possible avant la prise de réservation définitive).

3/ Informations propres aux parcours proposés :

Toutes les descriptions des canyons se trouvent dans la rubrique « Les canyons » du site Internet, accessible en cliquant ici.